Mercredi 22 août 2012, le PCF d'Epinay sur Seine a souhaité, dans une courte cérémonie avec quelques habitant-e-s et riverain-e-s, se souvenir de la mémoire d'André DIEZ, militant de cette sensibilité, exécuté le 22 août 1942.
Après avoir vécu en province, André Diez était venu vivre chez sa tante, qui l'éleva, rue Chevillard. Il avait fini ses études supérieures à Paris et était devenu aide-chimiste à Saint-Denis. Il s'était engagé, avec force, dans la Résistance, organisateur, écrivant, dupliquant et distribuant tracts et journaux.
Arrêté avec d'autres, il est torturé et emmené au Mont Valérien le 22 août 1942 pour y être exécuté. Quelques heures avant de mourir, il écrit une lettre à sa famille. Lettre qui a été exposée dans une exposition sur la 2ème guerre mondiale à Epinay sur Seine en mairie.
Le camion qui les transportait est tombé en panne ; les allemands descendent leurs prisonniers du véhicule, les alignent contre un mur et les exécutent.
Sa mémoire fût honorée par Joanny Berlioz (qui sera maire d'Epinay de 1945 à 1947), en octobre 1944, quand la "rue Chevillard" devint la "rue André Diez". La ville de Saint-Denis a aussi donné son nom à une école et à un centre de loisirs et sa mémoire fût saluée dans un très beau discours lors de la prise de parole, lors de la commémoration du 8 mai 2012, d'un membre du conseil municipal de la jeunesse d'Epinay.
Aujourd'hui, il est demandé à la mairie de remettre la plaque qui existait avant "militant, résistant communiste, arrêté par la police française, torturé, remis aux autorités nazis, il est fusillé le 22 août 1942, il avait 21 ans, il s'appelait André Diez".
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